Le premier dojo kyokushinkai est créé dans un quartier de Tokyo en 1953. C'est Shihan Bobby Lowe qui exporte pour
la première fois le kyokushinkai en dehors du Japon, avec l'ouverture d'un dojo à Hawaii. 1964 voit l'ouverture du
premier honbu dojo, et c'est en fait seulement à cette date que Maître Oyama donne à son style le nom de kyokushinkai.
La légende veut qu'Oyama ait, à l'occasion de démonstrations, combattu et mis à mort des taureaux, sans arme ni
protection, mais cela semble être une déformation des faits réels (voir la section consacrée au témoignage de
Jon Bluming dans l'article sur Masutatsu Oyama).
Après la mort de Masutatsu Oyama, en 1994, l'IKO (International Karate Organization, Organisation internationale
de karaté) s'est séparée en plusieurs groupes. Le Shinkyokushinkai, dirigé par Kenji Midori, forma la World Karate
Organization, ou IKO2. Certains ont rejoint Hanshi Steve Arneil qui quitta l'IKO en 1991 pour fonder l'IFK
(International Federation of Karate, Fédération internationale de karaté). L'IKO est actuellement dirigée par
Kancho Shokei Matsui.
De nombreux groupes pratiquant le Kyokushin à travers le monde ont décidé de s'intéresser à la pensée et à la
philosophie du Kyokushin et d'en tirer des leçons sur l'amélioration de soi et sur la discipline. La façon dont
le Kyokushin est enseigné met en avant le fait que l'essentiel n'est pas dans la capacité à mettre son opposant
à terre. Plutôt, l'étudiant doit, par la pratique, comprendre le sens véritable du Kyokushin, qui n'est pas dans
la violence mais dans la maitrise de soi. Un des points de la philosophie du Kyokushin est qu'on ne doit pas faire
ce qu'on ne peut défaire, et qu'il ne faut jamais user de plus de violence que nécessaire.
Actuellement, l'organisation Kyokushinkai représente dans le monde la plus grosse école de karaté do, avec plus de
vingt millions de pratiquants dans 140 pays. Cette école est l'objet d'un impact médiatique fabuleux, mêlant les
reportages télévisuels, les films (notamment Fighter in the wind), les bandes dessinées, les dessins animés et les
très nombreux ouvrages techniques ou romancés sur Maître Oyama lui-même. Son succès vient sans doute du côté
spectaculaire de la « partie apparente de l'iceberg » : la réalité des combats.
<< documentations tirées du site Wikipedia :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Boxe thaï>>